98 - L'Indépendant du 18 mai 1886, en page 2.
99 - Dans L'Indépendant du 4 décembre 1886, Julien Bernier annonce que son journal ne paraîtra que deux fois par semaine tant que la grève durera. Cette mesure ne fut effective que pour la durée d'une semaine.
100 - Dans L'Indépendant du 4 décembre 1886, Julien Bernier écrivait :
"..Que l'Administration et la Chambre de Commerce y fassent attention : il y a, sous cette réclamation, une question très grave. Les ouvriers libres ne demandent le renvoi des condamnés que pour être maîtres de la place et faire la loi aux patrons, ce qui arrivera forcément puisque, en cas de grève, les patrons ne pourront pas faire appel à d'autres ouvriers. Ce sera la ruine de l'industrie de l'imprimerie en Nouvelle-Calédonie."
101 - Sa lettre de demande d'emploi fut publiée en seconde page du Néo-Calédonien du 15 décembre 1886, assortie de la réponse négative d'Alfred Laborde.
102 - Le Néo-Calédonien du 30 janvier 1888, page 2.
103 - Le Néo-Calédonien du 7 mars 1888, page 3.
104 - Le Colon de la Nouvelle-Calédonie, n° 1, du 2 mars 1888, extrait de l'article de présentation du journal intitulé À nos lecteurs :
"..Nous offrons donc notre journal au public calédonien, sans phrases, tout simplement, comme un nouveau-né doué de la plus belle apparence de santé, et qui, pour grandir, fera des efforts de tout genre, ne ménagera ni temps ni sacrifice... pourvu que l'abonné lui prête vie."
105 - Le Colon de la Nouvelle-Calédonie, n° 1, du 2 mars 1888, page 2, extrait de l'article-programme intitulé À nos lecteurs.
106 - Le Néo-Calédonien du 24 octobre 1888, page 2, extrait de l'article intitulé Et après ?.
107 - Dans l'article qu'il signe pour la première fois de son nom dans L'Indépendant du 14 février 1888 en devenant officiellement le principal rédacteur de ce journal, Henri Leymarie écrit :
"J'ai quelque peu navigué dans les eaux du journalisme métropolitain…"
Ses confrères de L'Avenir lui adressent le 17 février la fantaisie suivante :
"Un mot du Passant ... du Rappel :
Le fils de Monsieur Prud'homme, tiraillé par ses créanciers, se décide à tirer une traite sur son père.
Celui-ci, le jour de l'échéance, fait venir le coupable et, d'un ton sévère, le bras tendu :
- Monsieur, lui dit-il, tirer ainsi sur son père... c'est le commencement du parricide."
En 1857, un Leymarie était rédacteur en chef du Courrier du Dimanche, journal où s'illustra particulièrement Prévost-Paradol.
108 - Le Néo-Calédonien du 23 mars 1888, première page, "Encore un faux nez":
"C'est à L'Indépendant, bien entendu, que chacun l'acoste (sic), sous le masque transparent de T. E. Solac, qui nous reporte en plein radicalisme et même sous la Commune..."
109 - L'Avenir de la Nouvelle-Calédonie du 6 août 1889.
"... Adieu le monopole et les avantages de la quotidienneté adieu le travail facile ; adieu la primeur des nouvelles ; (...) ; le public, désormais sera plus exigeant et, pour ses trois sous, il voudra un tas de choses qu'il sera bien difficile au Colon de lui donner.
Il va falloir compter maintenant avec un concurrent qui remue l'or à la pelle et ne regardera pas à la dépense, qui se vendra deux sous, mais au besoin se donnerait gratis ; avec un concurrent qui sera intéressant parce qu'il aura une ligne politique, des vues et des appétits déterminés, une fourmilière de rédacteurs pour le servir et probablement de l'esprit."
110 - L'Avenir de la Nouvelle-Calédonie du 6 août 1889.
111 - Les citations sont extraites de l'article Capitalistes et Prolétaires, dans L'Indépendant du 6 août 1889.
112 - À partir de juillet 1890, cette présentation particulière est abandonnée, le titre est en première page. Le prix du numéro était passé à 15 centimes dès le mois de juin.
113 - La France Australe du 26 août 1889, n° 1 : Notre Programme.
114 - La France Australe du 26 août 1889.
Le programme que signe Paul Delabaume, se termine par ces mots :
"...D'aucuns ont dit que La France Australe sera l'organe des "Grandes Compagnies", nous prouverons qu'elle est en tout cas un journal de bonne compagnie."
115 - La France Australe du 29 août 1889, n° 4, début de l'article Revue de la Presse.
116 - L'Avenir de la Nouvelle-Calédonie du 6 mai 1890, extrait du bref article de tête, À mes lecteurs, par Ambroise Roger :
"Depuis le 18 mars dernier, M. Bridon ne fait plus partie de la rédaction de L'Avenir ; sur sa demande, le Tribunal de Commerce a prononcé la liquidation de la Société ROGER - BRIDON ( ... ) ; si les Grandes Compagnies au service desquelles M. Bridon est entré parvenaient à faire retirer de mes mains L'Avenir de la Nouvelle-Calédonie, le lendemain La Nouvelle-Calédonie et son Avenir paraîtrait : M. Bridon n'a pas un centime dans le matériel qui sert à l'impression du journal et c'est fort heureux."
117 - Article La Chambre de Commerce telle qu'elle est, publié dans Le Colon du 10 mars 1889.
118 - L'Avenir de la Nouvelle-Calédonie, extrait de l'article Bonne foisigné Édouard Bridon :
"… A cette colonisation outragée dans ses droits, indignement spoliée, menacée dans son existence, nous avons apporté notre dévouement, et nous prétendons la servir sans compter.
Le journal L'Avenir de la Nouvelle-Calédonie n'a été fondé que dans ce but …"
119 - L'Avenir de la Nouvelle-Calédonie accroît son format le 10 juillet 1887 et devient bihebdomadaire à partir de la semaine du 5 au 11 septembre, il paraît alors chaque mardi et vendredi.
120 - Cette nouvelle est annoncée en première page, le 25 novembre 1887.
121 - "Le Groupe Républicain Colonial", dont il est question pour la première fois dans L'Avenir du 11 octobre 1887, a été fondé à l'occasion d'une élection partielle au Conseil général.
Le rédacteur de L'Avenir précise dans le numéro du 18 octobre que ce ne sera pas un parti politique mais un "groupe"animé par un seul principe, "l'intérêt de la colonie".
122 - Le Colon du 14 janvier 1890.
123 - La France Australe du 14 juin 1890 ;
-L'Avenir du 27 juin 1890 ;
- L'Éclaireur du 14 octobre 1891.
124 - Ce détail est donné par La Calédonie du 8 avril 1893, dans le compte-rendu du procès de Brévier, Bonnefous et Fraissinet, trois anciens pensionnaires du bagne qui avaient réussi en Nouvelle-Calédonie une escroquerie à l'héritage et s'étaient fait prendre en Australie en essayant de rééditer leur exploit.
Né à Marseille en 1843, Bonnefous avait été condamné trois fois pour escroquerie avant d'être envoyé au bagne pour détournement de mineure. Souffrant d'une maladie des yeux, il était presque aveugle quand, après sa libération, il participa à la rédaction de L'Éclaireur avant de se lancer dans l'escroquerie qui devait lui faire réintégrer le bagne.
125 - L'article de tête de Julien Bernier dans La France Australe du 21 janvier 1892, qui reprend en détail l'affaire Roger, est intitulé Une exécution.
126 - Il s'embarque pour la France, avec sa famille, le 21 février 1892.
On sait qu'il écrit quelques articles pour La Marseillaise reproduits par La France Australe les 22 octobre, 22 novembre et 7 décembre 1892.
En août 1893, il fonde à Saint-Denis un journal socialiste et anticlérical pour la période électorale.
127 - La Calédonie, n° 169, du 23 mars 1893.
128 - Devise empreinte d'esprit colonial inspirée du "Ense et aratro" de Bugeaud.
129 - Le premier article s'intitule L'épuration continue et le second La première au Dauphin.
130 - La Bataille, n° 3, du 21 juin.
131 - Articles Gomen Ouaco, dans La Bataille du 20 octobre 1893 et Rothschild Ier, grand ploutocrate de la Terre dans La Bataille du 23 octobre 1893.
132 - La Bataille du 25 octobre 1893, article intitulé Monsieur Pelcot.
"Toujours actif, toujours infatigable, le héros de l'agriculture raisonnée en Nouvelle-Calédonie, vient d'entreprendre une nouvelle campagne.
Il a réuni des notes, recueilli des plaintes des agriculteurs, des petits mineurs ruinés et de ceux qui ont été amenés à vendre leur mine pour une bouchée de pain, et il a totalisé les chiffres. Cela donne une perte sèche de cinquante millions. Les conclusions du travail de M. Pelcot sont celles-ci :
La misère a été apportée ici par les spéculations de MM. Rothschild et de tous ceux qui gravitent autour d'eux..."
133 - La Bataille du 10 novembre 1893, les articles intitulés La Tentiaire (p. 1) et Ile des Pins (p. 2).
134 - Je n'ai pas vérifié pour la période 1954 – 1974.
135 - La Bataille, n° 22, du 7 août 1893.
136 - La Bataille, n° 26, du 16 août 1893.
137 - La Bataille, du 4 octobre 1893, article intitulé La France Australe.
138 - La Batailledu 30 octobre 1893, Grands et petits mineurs calédoniens.
139 - Par exemple, dans La France Australe du 27 décembre 1893, une Communicationsignée "X" commence ainsi :
"Dès votre origine, ô Bataille, vous nous avez écœuré souvent, étonné toujours..."
140 - L'expression se trouve dans l'article Injustice révoltante publié par La Bataille du 16 février 1894.
141 - La France Australe, n° 1542, du 5 octobre 1894.
142 - La France Australe, n° 1543, du 6 octobre 1894.
143 - Résumé ci-dessous des emprunts de la presse nouméenne à Bourail Illustré.
Dans La France Australe:
- 8 janvier 1890, Essai de panificationreprend les termes d'un article du 5 janvier relatif à une tentative pour faire du pain à partir du blé récolté à Bourail. (Question reprise par Bourail Illustré du 2 février, cité par La France Australe du 11 février) ;
- 30 janvier 1890, reprise d'un article du 28 signalant le déplorable état de la route Bourail - Nouméa ;
- 6 février 1890, reproduction d'une annonce de Bourail Illustré du 2 février ;
- 12 février 1890, narration d'un fait divers survenu à Bourail, d'après le journal de la localité ;
- 12 mars 1890, emprunt à Bourail Illustré du 9 de son récit décrivant les effets de la tempête qui s'est abattue sur ce centre ;
- 26 mars 1890, extraits d'un article relatant la visite du directeur de l'Administration pénitentiaire à Bourail ;
Dans L'Avenir de la Nouvelle-Calédonie:
- 11 mars 1890, conception d'un article à partir d'une lettre adressée à Bourail Illustré par un électeur du conseiller général Jean Oulès aux fins de demander le rétablissement de la Commission municipale de Bourail.
144 - La France Australe du 18 juillet 1890 ; le texte de cet entrefilet est intégralement reproduit à l'article Bourail Illustré de ma bibliographie.
145 - En 1890, La France Australe emprunte à la presse de Bourail deux descriptions des effets de cyclones ayant frappé cette localité.
Le 19 mars, l'article provient de Bourail Illustré; le 22 octobre de L'Indépendant de Bourail.
146 - Les "libérés"étaient des condamnés ayant purgé leur peine mais astreints à résider dans la colonie pendant un temps égal à la durée de leur condamnation si celle-ci avait été inférieure à huit ans ; la résidence obligatoire devenait perpétuelle si la condamnation avait été de huit ans ou plus.
(Loi du 30 mai 1854, article 6).
- Les "relégués" étaient des récidivistes condamnés à l'internement à vie sur le territoire de la colonie.
(Loi du 27 mai 1885, article 1er).
147 - On lit en première page de L'Avenir du 8 octobre 1891, sous le titre À Bourail:
"On s'occupe beaucoup à Bourail de l'élection du 25 octobre. Voilà ce que nous lisons dans le journal de cette localité :
Deux concurrents se trouvent en présence : l'un, défenseur des idées abstraites que ne comprendront pas les gens du commun appelés pourtant à donner leur vote ; l'autre, plus disposé à se mettre à la portée des besoins de notre population.
Le premier, M. Cudenet, n'est connu de nous que comme l'homme lige des grandes compagnies et l'avocat d'une administration dont nous sommes encore à apprécier les bienfaits (...).
Il vient aujourd'hui solliciter nos suffrages et nous lui demandons :
Qu'avez-vous fait pour Bourail ?
Rien! Rien ! Rien !
Quant au deuxième candidat, nous savons que M. Roger, depuis son entrée au Conseil général n'a pas cessé de plaider la cause des faibles et des déshérités.
Quand nous ajouterons que c'est à M. Roger que nous devons la subvention de 37 000 F votée, sur sa proposition, par le Conseil général, pour la réfection de nos routes, il nous semble que le vote de nos électeurs est suffisamment indiqué..."
- Sous le titre De Bourail, L'Avenir publie ensuite, le 5 novembre 1891, ce qui suit :
"Nous lisons dans Le Courrier de Bourail :
"Les électeurs se sont définitivement prononcés en faveur de M. Cudenet qui, il faut le dire, s'est occupé bien plus activement que son concurrent du succès de sa candidature.
Grâce à ses tournées électorales, aux réunions qu'il a provoquées, et surtout à l'appât qu'il a su répandre chez les principaux débitants et auquel pas mal d'électeurs se sont laissé prendre, il a obtenu ici et ailleurs une assez forte majorité (...).
Vive Cudenet ! Vivent les petits verres !
Et électeurs et débitants avaient dans l'œil un pleur d'attendrissement. C'était touchant..."
148 - Dans laBibliographie de la Nouvelle-Calédonie, Le Courrier de Bourail est daté de la façon suivante :
"1890-91 - 1894 (?)"
D'une part, je n'ai trouvé aucune trace du Courrier de Bourail au delà du 15 novembre 1891, D'autre part on apprend par les annonces du Furet, en 1894, que Ruolz a vendu son hôtel (Le Furetn° 12), que l'atelier de couture d'une certaine MmeRobert est transféré dans les locaux de l'ancienne imprimerie Servais Frères (Le Furet n° 13), et que ces derniers, devenus photographes itinérants, se tiennent pour quelques jours à la disposition des habitants de Bourail qui désirent se faire photographier (Le Furet n° 21).
149 - Ces feuilletons ne sont en fait que des nouvelles de fantaisie, fractionnées pour tenir dans les limites étroites d'un petit journal autographié durant quelques numéros. Les plus notables sont :
- Ma cousine Philomène,de Fulbert-Dumonteil ;
- Sœur Doctrouvé, de Jean Richepin ;
- Tenue de fantaisie, d'Alphonse Allais ;
- Les ancêtres de Maître Boulet, de Pierre Maël.
150 - Notons en passant que les hommes qui s'efforçaient de publier un journal à Bourail pensaient pouvoir gagner de l'argent tout en contribuant à la distraction et à l'enrichissement culturel du public :
- Ruolz possédait une bibliothèque et louait ses livres ;
- Au départ, de Ruolz, cette bibliothèque fut rachetée par Chaventré et la location des livres fut poursuivie.
151 - Le Furet, n°8, du 12 août 1894, page 3 : réponse à un correspondant qui signe "V".
152 - Le Furet, n° 25, du 9 décembre 1894, page 7.
153 - Le Furet, n° 9, du 19 août 1894.
154 - Le Furet, n° 13, du 16 septembre 1894.
155 - Le Furet, n° 21, du 11 novembre 1894 : La débâcle;
- Le Furet, n° 27, du 11 décembre 1894 : Suppression de la transportation. (Cet article a une suite dans les numéros 28, 29 et 30).
156 - Les correspondances à valeur d'article sont rares. La plus intéressante est publiée dans les numéros 25 et 26 sous le titre Question ouvrière en Nouvelle-Calédonie;elle est signée F. Prévost "Co-propriétaire et Directeur d'exploitation des mines de nickel "Vosgiennes" à Bourail".
157 -Le Furet, n° 24, du 2 décembre 1894, page 5 :
"Depuis la naissance du Furet nous avons tenu à ne dire que la vérité, et par suite, à ne livrer à l'impression que le récit de faits exacts. Les personnalités ont été laissées de côté, nous avons simplement publié les faits accomplis sans autres commentaires que de signaler les félicitations et mentionner les blâmes qui semblaient mérités..."
158 - Le rédacteur continue ainsi :
"...nous nous adresserons à toutes les localités qui finiront bien par comprendre qu'en somme, les broussards, comme on nous appelle, ont aussi bien le droit que les autres de présenter leurs observations, émettre leurs idées, défendre leurs intérêts."
159 - Il est question d'articles du Furet dans :
- Le Radical, le 16 octobre 1897 ;
- La France Australe, le 5 novembre 1897 et le 19 mars 1898 ;
- La Lanterne, le 25 décembre 1897 ;
- La Calédonie, le 30 septembre 1897 et les 20 janvier, 19 mars, 27 avril, 25 juin 1898.
160 - Les deux expressions sont de Jules Durand ; l'une se trouve dans La Lanterne du 25 décembre 1897 et l'autre dans La France Australe du 11 février 1898.
161 - Le Progrès, "journal de Bourail",est cité par La Calédonie du 18 octobre 1898 et du 5 mai 1899.
162 - Cf. l'article de présentation publié dans La France Australe du 8 août 1893 (reproduit dans ma bibliographie sous le titre Messager des Loyalty), ainsi que les articles publiés par L'Écho de la France Catholique des 28 octobre et 18 novembre 1893.