Le Progrès de la Nouvelle-Calédonie (1881 - 1884)

36 - (Pro) - Le Progrès de la Nouvelle-Calédonie.

"Organe des intérêts commerciaux, agricoles et industriels".

Devise : "Tout pour la République et la Nouvelle-Calédonie"

 

(23/10/1881-24/7/1884)

Le Progrès de la Nouvelle-Calédonie est d'abord une feuille hebdomadaire, paraissant le dimanche, imprimée sur trois colonnes et comprenant quatre ou six pages de format 37,5 x 24,5 cm selon les numéros. C'est l'Imprimerie Nouvelle qui en effectue le tirage, Eugène Mourot en est le directeur-gérant et principal rédacteur. Le numéro est vendu 50 c, l'abonnement annuel pour la Nouvelle-Calédonie coûte 20 F. Le journal porte une double datation, grégorienne et républicaine (N° 1 : 23 octobre 1881 - 2 brumaire an 90).

"Journal républicain et radical. Soutien de l'Union démocratique de propagande anticléricale, et de la Section de propagation de l'enseignement laïque présidé par Ch. Simon". (O'Reilly, Bibliographie de la Nouvelle-Calédonie - 3920).

 

Le Progrès de la Nouvelle-Calédonie devient tri-hebdomadaire, paraissant les mardis, jeudis et samedis, à partir du 23 octobre 1883 ; son prix est ramené à 35 c, l'abonnement annuel pour la colonie est fixé à 40 F.•Imprimerie et bureau sont alors déménagés et établis dans la maison Berthier, Place d'Armes.

Du 4 décembre 1883 au 18 mars 1884, E. Routier du Granval devient "administrateur" du Progrès, Mourot en reste le rédacteur en chef et gérant de fait puisqu'il est responsable pour les articles non signés. Il s'agit-là d'une opération électorale mais Bernier quant à lui voit dans l'entrée de Routier du Granval au Progrès un signe que ce journal devient officieux. Il est exact que Le Progrès apporte alors tout son appui, au gouverneur Pallu.

Fin avril 1884, Gratien Brun, qui finançait le journal, quitte la Nouvelle-Calédonie. Mourot doit chercher ailleurs des subsides, il est contraint de céder "la moitié de la maison, sachant qu'elle resterait républicaine et radicale, à M. Larade, négociant". Le 1er juillet 1884 était fondée une société Mourot - Larade sous le nom de Société Civile du Progrès, "ayant pour but l'exploitation d'une imprimerie et la publication d'un journal" . Le journal changea alors de titre et devint Le Progrès de Nouméa.

 

Localisation : B.N. - Jo.5974 - ; A.N.S.O.M.; B. Bernheim à Nouméa.