12 - (CTC) - Le Casse-Tête Calédonien.

Journal satirique illustré.

Chaque numéro comprend quatre pages de 50,5 x 34,5 cm (surface imprimée : 44,5 x 28,5 cm). Les textes sont typographiés chez E. Larade, le gérant est G. Ducros, l'un des associés de l'imprimerie lithographique Ducros et Ravot où sont réalisées les lithographies illustrant Le Casse-Tête et enregistrés les abonnements, annonces et communications. Le directeur est "René de Chalonnes", pseudonyme d'Albert Epardeaux. Les lithographies sont signées "Guêpe" ou "Plum".

Les illustrations du Casse-Tête furent jugées sévèrement par Julien Bernier qui écrivait dans L'Indépendant du 9 juin 1885 : "Les dessins ressemblent aux barbouillages que font quelquefois sur les murs les enfants de nos écoles. Ils n'ont même pas le mérite de la ressemblance. On a voulu faire M. R. on a attrapé M. K.".

Ce sont pourtant ces "dessins" qui font l'intérêt du Casse-Tête, des articles contre Ch-M. Simon, J. Bernier ou le bagne on en trouve en quantité dans la presse de Nouméa à cette époque, les caricatures des hommes du jour y sont par contre rarissimes. Et il n'est pas certain qu'elles soient aussi mauvaises que le disait Bernier : le numéro 3, consacré à l'amiral Courbet dont le décès vient alors d'être connu à Nouméa, présente un portrait lauré de chêne et de laurier du vainqueur de Fou Tchéou tout à fait ressemblant.

Le Casse-Tête se vendait 1 F. Le numéro 1 parut le dimanche 7 juin 1885 et, d'après L'Avenir (du 27 avril 1888), cette feuille dont son auteur prétendait "…faire un Charivari calédonien (...) ne pouvait vivre qu'à condition d'avoir de l'esprit. Elle est morte à son sixième numéro." (Juin-décembre 1885).

Localisation : B.N. - Jo.59049 - ; Arsenal - 9018 -.