Van de Velde, Marcel.
De nationalité belge mais français de cœur au point d'en oublier sa langue maternelle, "la langue des bœrs", il était né dans une famille de magistrats et de soldats. Très tôt il est attiré par le journalisme puisqu'il collabore dès l'âge de dix-huit ans à La Voix des Écoles, au Peuple Belge et à La Liberté.
En 1876, il représente un journal français à l'exposition de Philadelphie et devient propriétaire d'une imprimerie qu'il garde huit ans avant de la vendre pour rejoindre son frère ingénieur en Australie.
Il est admis au Comité de célébration du 14 Juillet, association française d'Australie, et devient le premier directeur du Courrier Australien.
Pans les journaux de Sydney, toujours signant de son nom, il défend la cause française, notamment sur la question des Nouvelles-Hébrides, par des article qui lui valurent les remerciements publics des gouverneurs Pardon et Laffon.
En 1894, Van de Velde est contacté par les services administratifs de Nouméa pour organiser un service de "cablegrammes"et à partir de cette année-là, il sert de correspondant de La France Australe à Sydney.
Il accompagne Cudenet dans sa tournée électorale pour la Délégation en octobre 1891.
À son retour de France, en 1898, Jean Oulès lui propose de prendre la direction de La Calédonie mais, après avoir hésité, il refuse, cette publication n'étant pas assez nationaliste à ses yeux. Il prend alors la Direction de La France Australe, en juin 1899, et son premier soin consiste à installer comme rédacteur en chef son ami Wolfram Puget qui devait peu après prendre en main les destinées de ce journal.