Roux, Pierre.
Journaliste, président du Conseil d'arrondissement de Marseille, avec l'appui de son ami le sénateur Alfred Naquet et de Maurice Rouvier, il est nommé directeur du pénitencier de l'île des Pins.
Marié civilement à Marseille le 13 décembre 1881, il met au compte de l'animosité du parti clérical la décision du gouverneur Pallu de La Barrière qui le déplace au poste de sous-directeur du camp Est, à l'île Nou.
Pierre Roux ne se plaisait pas en Nouvelle-Calédonie aussi, dans le but de se faire révoquer et rapatrier, participe-t-il alors à la rédaction du Néo-Calédonien sous les pseudonymes "Un Broussard", "Un ancien Journaliste", "Un Abonné", ainsi que sous son propre nom (fin 1883, début 1884).
Pour trois articles intitulés "Les Jésuites" (9, 23 et 25 janvier 18S4), "La Régénération" (6 et 8 février), "Candidature officielle" (20 février), Roux est menacé d'être relevé de son commandement. Il démissionne aussitôt et collabore ouvertement à la rédaction du Néo-Calédonien jusqu'à son départ, le 17 avril 1884.
En 1889, il écrit pour Le Petit Provençal : L'Indépendant reproduit le 29 juin un extrait de ses articles parus dans ce journal sous le titre "Bilan colonial".