Armand, Marius, Cyprien.

 

Né le 12 juin 1842 à Saint-Céré (Lot), décédé à Nanterre en1906.

 

Avant 1870, il était employé de commerce et vivait maritalement avec une concierge de Clichy.

Déporté de la Commune, il reste en Nouvelle-Calédonie après l'amnistie de 1879, et il s'engage aussitôt dans des activités de politique locale tout en conduisant activement ses affaires personnelles.

Élu Conseiller municipal de Nouméa en août 1879, censuré par le gouverneur Courbet en décembre 1880, il démissionne et est réélu en février 1881.

En 1882, il fonde la Boulangerie Coopérative et préside, au Café National, les réunions de l'Union démocratique de propagande anticléricale, à ce titre, il dut être l'un des promoteurs du Moniteur de l'Anticléricalisme.

Il finance, au moins partiellement, Le Progrès de la Nouvelle-Calédonie à ses débuts, participe à la rédaction de L'Indépendant sur sa fin, et il aurait été l'un des animateurs de L'Éclaireur.

Il multiplie les tentatives pour constituer un groupement aux fins d'exploiter les pierres lithographiques de l'île Mato, sans succès.

Candidat aux élections municipales de 1895, sur la liste de La Vérité, il est présenté en ces termes dans La France Australe (n° 1670) qui le combat :

"Le calme, l'impassible, le plus roublard ; exerce depuis longtemps le métier de rentier bidonneur"…

Fin 1896, début 1897, il se charge de la gérance du Radical, prenant ainsi nettement le parti du gouverneur Feillet.

En 1903, il exerce la profession d'agent des postes.