NOTES

 

(1) Panié : On distingue nettement sur le manuscrit les trois premières lettres de ce mot, les deux dernières sont raturées ; on devine un i en quatrième position grâce au point, la dernière est vraisemblablement un e mais ce peut être un r ou un c.

(2) hyppolite Ronou : Il s'agit du chef Hyppolite Bonou. L'écrivain des Éphémérides écrit "Hyppolite" avec beaucoup de fantaisie et toujours sans majuscule. Ici, la queue du R de Ronou a été surchargée d'une boucle de B, moins marquée ; R et B majuscules sont souvent mis l'un pour l'autre dans les noms propres d'indigènes et l'on trouve par exemple successivement Ronou et Bonou, Rétié et Bétié.

(3) L'écrivain écrit "entr'autres".

(4) Ici, il est écrit très lisiblement "entr'eux" ; visiblement il s'agit d'une erreur de transcription, sinon la phrase n'aurait pas un sens compréhensible ou serait mal exprimée.

(5) Le manuscrit porte très lisiblement "Bérard Louis, Majastre, Auille, Majastre Germain," etc...

"Auille" est la déformation du prénom du premier Majastre, Achille, et la virgule n'a pas lieu d'être, sinon "Auille" représenterait un nom distinct et il y aurait treize victimes et non pas douze comme indiqué quelques lignes plus haut.

(6) "Catherine" est un homme. Ce prénom pouvait être donné aux garçons au XIXème siècle, parfois sous la forme "Catherin" ; mais il s'agit peut-être ici d'un de ces indigènes que les pères maristes baptisaient en série lorsqu'ils avaient converti le chef d'une tribu en faisant quelquefois une erreur sur le sexe lorsqu'il s'agissait d'enfants ou d'adolescents que l'on avait revêtu d'un carré de tissu pour la circonstance.

(7) "Hyenguène" est ici écrit avec un K majuscule en écriture anglaise. Il s'agit évidemment d'une confusion, le H majuscule est toujours bien écrit, en écriture anglaise, tandis que le K majuscule est calligraphié comme un K d'imprimerie s'achevant par une grande queue, comme le R majuscule.

(8) Il s'agit évidemment de Port Boisé, mais le "t" est distinctement écrit.

(9) Ici, on lit clairement "Ballade".

(10) Après avoir plus haut correctement orthographié "Bouquet de la Grye", le calligraphe des Éphémérides écrit ici "Bouquet de Lagry".

(11) Il s'agit évidemment là d'une mauvaise copie de "Kohé".

(12) Le "c" de "camp des Français" est ici surchargé d'un C majuscule, comme si ce camp devenait pour l'auteur un lieu-dit.

(13) Deux fantaisies dans la façon d'écrire les noms des chefs Jack et Maké.

(14) Ici, il est très clairement écrit "fils" et non "chefs". Ce que nous savons par ailleurs de cette affaire, la logique de l'événement et la façon dont est formulée la fin de la phrase, permettent d'éliminer la correction "fils de" qui aurait pu être envisagée et d'adopter la correction "chefs", la seule qui convienne.

(15) Il y a ici une erreur d'un mois, la décision relative au changement de nom des rues de Port-de-France est parue dans le Moniteur du 20 novembre.

(16) Les Éphémérides semblaient devoir s'arrêter ici : une série de traits de plus en plus courts superposés au milieu du bas de page, marquent une fin, mais dans le coin tout à fait en bas à droite on lit "T.S.V.P.", ce qui rend vraisemblable une hypothèse de datation de ce manuscrit correspondant à l'année où il est arrêté sans aucune marque de volonté d'en rester là, c'est à dire 1862.

(17) Il devrait sans doute y avoir ici : "Le chef de Toupeti ".